













Vincent d'Arves est un peintre de la lumière. Bien avant d'être un artiste de la couleur ou un "artisan de la matière". Il saisit un rayon qui passe, une ombre qui s'avance, un paysage qui se découpe et les intègre, les bouscule et les magnifie. Né à Lyon il y a 42 ans, Vincent a beaucoup voyagé après ses "Beaux-Arts avortés"… car happé par le monde de la création très jeune, à la faveur de sélections pour des prix internationaux ou d'invitations à exposer, à montrer son travail, à sortir du bois !
Sa collection "Le Tour du Monde en 80 toiles" a fait date dans le Sud de la France où il vit aujourd'hui. Cet happening artistique de 80 jours résumait en 80 étapes les cultures, les peuples et les pays traversés comme autant de témoignages bruts du monde tel qu'il est… passé au travers du prisme de son auteur. Entre quête d'absolu évidente et universalisme militant, Vincent d'Arves ouvre grands ses bras comme ses tableaux : sans jamais se soucier des conséquences et des convenances.
Intime de l'école de Sète, il a tracé sa route en groupe, comme en solitaire, fort de ces influences majeures qui l'ont "signé" à vie. Sa touche personnelle et son talent précoce ont fait le reste : exhibition à New York en 2012, événement à Genève... Actuellement à Saint-Tropez, pour une exposition intimiste au célèbre Bistro (ex-Bistrot des Lices) avant que la collection « Idem » ne parte en Californie.
Il partage sa vie entre notre Sud, New York et Boston ; quand on le croit ici, il est ailleurs, et quand on le croit très loin, il est tout proche : c'est le secret de cet homme plus réservé qu'il n'y paraît, faussement désinvolte et vrai bourreau de travail. Appliqué comme un artisan et déluré comme un artiste.
Vincent d'Arves peint l'éphémère, l'instant, le fugace et leur donne un sursaut d'éternité. D'humanité
Loin des canons traditionnels de la peinture, Vincent d'Arves cultive un style ………. qui évolue au gré des rencontres, des événements et de sa vie elle-même. Adepte des nouvelles technologies qu'il met au service de son art, comme des supports les plus basiques de la peinture, Vincent brouille les pistes de toutes les manières (matières ?) possibles pour n'en suivre qu'une : la sienne. Son "intime chemin". F. D.
“Art has no use, it is just essential… I have so many things to say, feel, live that I absolutely had to find a loophole to my frustration not to be able to tell my existence. I felt misunderstood and I refused to live a life structured by the reason and normality. Painting came to my help like obviousness, it enables me to be told well beyond the words, it fills me. It summarizes by itself all that I am and all that surrounds me. The infinite has always inspired my dreams, and describing the world in a simple and primary form does not interest me. My instinct gives me a deepened vision of the world which I want to depict beyond my own glance. I do not make any abstraction in my art, I always seek the depth of each direction. My painting is a date, it attracts by its esthetism and allures by its glamorous language. It speaks to us, looks at us, exhilarates us. It's almost a loving exchange. It exists and realises to us. My originality and my nonconformism are my universe, my difference, the control of my own alphabet, my me. My painting is expressed thanks to my interpretation of impressionism, I employ the color like a melody, the curve like a note and the feature like a rhythm, I paint symphonies. Painting is my existence, my philosophy. ”
« L’art ne sert a rien, il est juste essentiel…
J’avais
tellement de choses à dire, à ressentir, à vivre qu’il fallait absolument
trouver le moyen d’assouvir ma frustration à raconter ma sensation d’exister.
Après un rapide constat je me suis vite senti, incompris et je me suis
refusé à une vie structurée par la raison et la normalité. La peinture est venue
naturellement à ma rescousse et m'a servi d’alphabet à conter mon être. Peu
importe mon outil, seul mon langage compte, j’aurais pu choisir l’écriture, la
musique ou la mathématique mais la peinture a sû me combler de son nombre de mots de notes et de chiffres… Je trouve qu’elle résume à elle seule toutes les
disciplines qui nous entourent…
J’ai toujours voulu rêver à l’infini. Je n’ai
jamais voulu concevoir le fait de copier le monde réel dans sa forme primaire.
Ainsi, tel un animal je me suis toujours guidé de mon instinct pour aller au
delà de mon regard.
Pour moi, l art abstrait n’existe pas car je ne fais
aucune abstraction, mais au contraire, je reviens dans la profondeur d’un vrai
sens : « Sans sens ressensens ton bon sens ».
Ma peinture est telle une
rencontre avec une autre personne : dans un premier temps, nous allons être
attirés par son esthétique puis par son langage et après s’être donnés du temps
un échange d’amour et de bon esprit. Une peinture réussie est une œuvre qui a
assez de « couilles » d’exister par elle-même, c’est là où réside sa force. »
Même si peu m’importe d’être différent et original, j’ai le sentiment
d’être dans mon univers et je le revendique avec confiance et passion, je
maîtrise profondément mon propre contenu et mon propre alphabet…ma peinture s’exprime grâce a mon interprétation de l’impressionnisme : j’emplois la couleur comme une mélodie, la courbe comme une note et le trait comme un rythme. Ainsi elle vous offre une sensation telle une musique sans parole, vous donnant cette impression vibratoire que l’on ne peut expliquer.
L’art me donne le
sentiment d’exister, il est une conscience philosophique, qui me permet de
partager mon avis personnel sur l’humanité. »
Vincent
D’Arves
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